C'est principalement ce dossier de Locoal Mendon qui est à l'origine de la création de l'ASA. Les dossiers de Locoal Mendon et de Belz (voir article correspondant) étaient au départ intimement liés. Ils sont maintenant dissociés.

Les études de servitude littorale sur Locoal Mendon ont donné lieu à plusieurs réunions d’un comité de pilotage créé pour l’occasion et fait l'objet d’une présentation au public. La page du site de la municipalité traitant du sujet permet de télécharger les comptes-rendus des différentes réunions de comités ainsi que les différents diaporamas qui ont été présentés. Il n’y a apparemment pas eu de compte rendu de la réunion de présentation au public du 29 juin 2017. Le diaporama présenté lors de cette séance donne les dernières informations publiées sur l’état d’avancement du projet. En 2019 L’Association Sentiers d’Avenir (ASA) a contesté à la fois la méthode employée par les services de l’Etat et le résultat obtenu. Elle l’a indiqué au Préfet, lui demandant le report de l’enquête publique et a obtenu l’appui du Maire de Locoal Mendon et celui du Président du conseil départemental dans cette démarche. L’enquête publique relative à l’instauration de la servitude littorale de Locoal Mendon a ainsi été reportée une première fois au second semestre 2020.

Plusieurs demandes de RDV et l'intervention du député de la 2ème circonscription du Morbihan, Jimmy Pahun, ont été nécessaires pour que l'ASA (Association Sentiers d'Avenir) soit reçue par la DDTM56 (service SAMEL) et puisse exposer ses points de vue. Cette réunion a eu lieu le 21 juillet 2021 et a fait l'objet d'un compte rendu rédigé par l'association. La DDTM56 a refusé de travailler le document pour qu'il soit partagé.

Plusieurs lettres ont été envoyées en 2021 par l'association à M. le Préfet du Morbihan afin de le sensibiliser sur les difficultés rencontrées pour créer la servitude. Le détail des événements successifs figure dans différents bulletins trimestriels.

Karine Bellec, maire de Locoal Mendon depuis 2020 est également intervenue dans le dossier. L'enquête publique a été de nouveau reportée (à fin 2022 "au moins") pour que des études complémentaires puissent être menées concernant la submersion et l'érosion, phénomènes qui pourraient porter atteinte à la pérennité du sentier. Vérifier la sécurité de son usage lui a aussi paru indispensable. Et enfin la Maire a souhaité s'assurer que le coût des constructions envisagées et celui de leur entretien ne soient pas prohibitifs.

Plusieurs membres de l'association ont par ailleurs demandé en 2021 une délimitation du domaine public maritime au droit de leur propriété, procédure qui, en toute logique, devrait précéder la procédure d'institution de la SPPL. En effet cette servitude est sensée longer le rivage de la mer qui se superpose très fréquemment à la limite du domaine public maritime.